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- Les complications vasculaires : l'artère ou la veine poplitée peuvent être très exceptionnellement blessées, pouvant avoir des conséquences graves.
- Les complications nerveuses : une zone d'anesthésie cutanée voire des fourmillements localisés sont possibles par atteinte de petits rameaux nerveux situés sous la peau au niveau de la cicatrice. En général ces sensations désagréables s'atténuent avec le temps. Les lésions nerveuses plus importantes sont exceptionnelles.
- Une entorse du ligament latéral interne peut survenir, due aux manœuvres qui permettent d'écarter le fémur du tibia pour accéder aux ménisques. Elle n’a aucune gravité, cicatrise spontanément en quelques semaines, mais elle peut expliquer des douleurs pendant un certain temps.
- Le bris d'instruments : les instruments utilisés sont fragiles et peuvent (rarement cependant) se casser même s'ils sont maniés par un opérateur soigneux et entraîné.
Le fait que le ménisque présente des lésions fissuraires signifie que l'arthrose est en train d'évoluer. L'arthroscopie n'interrompra pas cette évolution et parfois même l'arthrose progressera plus vite. Cette arthrose persistante peut être responsable de la persistance de douleurs, sans aucune amélioration par rapport à l'état pré-opératoire.
- Les complications thrombo-emboliques : les phlébites et les embolies pulmonaires ne sont pas spécifiques de l'arthroscopie. Elles sont très rares. La prescription d’un traitement anticoagulant préventif (injection quotidienne d’héparine) n’est d’ailleurs dans la plupart des cas pas recommandée.
- Les douleurs : l'arthroscopie est une véritable intervention chirurgicale. L'articulation peut rester douloureuse, parfois très douloureuse, parfois longtemps (plus de un mois), surtout s'il y a beaucoup d'arthrose, surtout si trop d'efforts, trop intenses, trop précoces, et/ou trop prolongés, sont demandés à l'articulation.
- L'arthrite : c'est une infection post-opératoire de l'articulation. La fréquence est rare, moins de 0,5% de toutes les arthroscopies. Le traitement nécessite une nouvelle intervention, un lavage arthroscopique de l'articulation et un traitement antibiotique adapté prolongé.
- L'hémarthrose : c'est la survenue d'un épanchement sanguin important et douloureux dans l'articulation. Rare (0,5%), son traitement peut nécessiter une ponction, plus rarement un lavage.
- Un épanchement non sanguin de l'articulation est possible, souvent dû à une reprise trop rapide de l'activité. Sa persistance peut parfois nécessiter une infiltration intra-articulaire.
- Une tuméfaction localisée sur la cicatrice est possible. La guérison spontanée est habituelle. Un geste chirurgical d'excision est exceptionnellement nécessaire.
- Le syndrome algodystrophique, complication très rare mais non spécifique de l'arthroscopie est responsable de douleurs et de raideur. Son évolution est longue parfois 12 à 18 mois. Sous traitement, avec le temps, la guérison est habituelle
- L'arthrose. Si l'arthroscopie a été effectuée pour une lésion méniscale dégénérative arthrosique, l’arthrose continuera à progresser.
Il n'y a pas de lien entre sévérité des douleurs et sévérité de l'arthrose. Les arthroses les plus avancées ne sont pas forcément les plus douloureuses.